Haxtes Nicodemus Mordem, Astropathe.

Haxtes Nicodemus Mordem (dit, Le Surin) est mon nom.

Contrairement à l’usage, ma double particule patronymique n’est pas issue d’une quelconque noble lignée, mais à l’hypothétique géniteur que connu ma mère : un certain Nicodemus.
Je suis venu au monde sur le Grey Falcon, un cargo écumant le vide stellaire et ravitaillant nombre de mondes et stations orbitales dans le sous secteur des Marches de Drusus. J’ai grandi dans la misère, comme un paria, une âme perdue qui tentait désespérément de coexister avec la société Impériale. Je fouillais pour survivre les décharges et les zones d’incinération où l’on entreposait les déchets du vaisseau. Cette enfance m’a certes aguerri et endurci, mais mon âme porte encore de profonds stigmates.

En 799M41, alors que j’avais à peine quinze ans, suite au dysfonctionnement de ce que j’appris plus tard être le champ de Geller du vaisseau, ma vie bascula. L’un des transferts du cargo dans l’Immaterium nous captura dans une terrible tempête warp. Le vaisseau fut balloté et secoué pendant des heures, faisant hurler de douleur l’Esprit du Falcon à chaque torsion des poutres et cloisons de soutènement. Mais, alors que nous pensions tous notre dernière heure arrivée, le pire survint. D’ignobles créatures firent irruption à bord et massacrèrent impitoyablement l’équipage désemparé. Les démons et les possédés circulaient librement dans les coursives du cargo, en quête de sang et de chair humaine.
Terrifié pour ma vie et mon âme, je me terrais dans les soutes les plus profondes pendant des jours, raclant de mes ongles brisés la mousse des conduits, et dévorant des rats dont je buvais le sang pour survivre. Je ne croisais plus âme qui vive depuis plusieurs jours, et même les cris d’horreur et de souffrance s’étaient tus lorsque l’inespéré se produisit.

En effet, une frégate de la Marine répondit à un cri de terreur astropathique, qui la conduisit jusqu’à l’épave du Grey Falcon qui avait mystérieusement réapparut dans le Materium. Les auspexs de la frégate avaient décelé la présence d’une forme de vie unique sur le vaisseau brisé, qui s’était avéré être la mienne. Il fallut peu de temps au commandement du Dies Irae ainsi qu’aux membres de son chœur astropathique pour comprendre que j’avais émis cet appel de détresse de façon inconsciente et les avait guidés jusqu’à moi.

Je passais ensuite plusieurs mois enfermé dans une cellule avant d’être transporté jusque sur un sombre vaisseau où je fus drogué et mon esprit sondé de part en part. Le reste de mon histoire est commune à nombre de mutants que l’Imperium dénomme psykers. Dans la très sainte Terra, je fus alors soumis au rituel d’unification des âmes, par lequel mon corps et mon esprit furent purgés de toute corruption du warp par la pureté aveuglante de la bienfaisance de l’Empereur. Ce rituel fut d’une telle intensité que mes sens et mes yeux furent saturés d’une énergie foudroyante qui me rendit irrémédiablement aveugle. Aujourd’hui, mes yeux sont brûlés et j’ai coutume de cacher mes orbites racornies et noircies, mais je suis devenu officiellement un astropathe de l’Imperium, ce qui est un statut autrement plus enviable que ma condition d’autrefois. Ma ténacité ont fait de moi ce que je suis, et j’en tire une assez grande fierté.

J’aurais pu rejoindre le corps d’un Adepta et servir l’Imperium n’ importe où aux confins des segmentae, mais ma nature nomade de hors-monde me poussa à vouloir toujours être en mouvement. C’est pourquoi lorsque j’entendis dans le bar d’un astroport qu’un Libre-marchand cherchait désespérément un astropathe pour servir d’officier senior de communication, je vis immédiatement une opportunité à saisir.

Aujourd’hui, je parcours le vide stellaire et accueille les risques et l’opposition comme les degrés d’une échelle qui me permettront d’accéder aux sommets, et d’acquérir gloire, puissance, renommée et prestige. Mes croyances et ma philosophie déviante de celle inculquée aux foules via le Credo et les fanatiques du Ministorum, pourraient facilement me qualifier d’hérétique aux yeux de l’Imperium. Je pense en effet que « quand l'homme comprendra que c'est lui qui a inventé l’Empereur-Dieu et pas le contraire, il commencera peut être à faire preuve de plus d'humanisme ».
Loin dans l’immensité du vide et hors de portée de l’Imperium et de son autoritarisme, je suis libre. Libre de son despotisme et de son jugement aveugle ; la cécité étant l’un des seuls traits que je partage en commun avec lui aujourd’hui…

Bienvenue à bord Haxtes !

Que tes pouvoirs nous aident à communiquer à travers les immensités cosmiques !

Que tes talents nous aident à démasquer les fourbes, les comploteurs, et à remporter des contrats fabuleux !

Que nos ennemis aient la cervelle grillée sous tes assauts psychiques !

Mes quartiers comme ceux des officiers d'importance du vaisseau sont situés sur le pont supérieur, afin de pouvoir réagir rapidement et rejoindre prestement la passerelle de commandement. Ils comprennent un luxueux trois-pièces (bureau-séjour-chambre) avec toutes les dépendances indispensables à ma fonction.

Le salon est un endroit cosy où un petit canapé d'angle côtoie divers meubles en bois exotique issus d'un lointain monde sauvage, tandis qu'un holo-pix orne mon bureau et me permet de communiquer plus trivialement avec notre Seigneur Capitaine ou l'un des officiers, directement dans ses appartements ou sur le pont de commandement.

Mon serviteur personnel, "49", (surnom qui lui a été conféré par les technoprêtres du Mechanicus, et qui désignait le Q.I. de ce criminel avant sa lobotomisation) est un présent des Explorators de notre vaisseau. Il s'occupe de toutes les tâches et corvées que son esprit limité est capable de comprendre, comme le ménage ou le transport des repas.

Il est à noter que mes quartiers ont été choisis car ils permettent via un sas sécurisé d'accéder directement au Choeur astropathique du vaisseau. Cet endroit est une vaste salle plongée dans une quasi obscurité (les astropathes aveugles n'ayant aucunement besoin de lumière) encombrée de cogitateurs et d'innombrables relais de connexion. Son plafond est un immense dôme étoilé, qui amplifie l'esprit des psykers tel un écho puissant dans l'insondable infini de l'espace. Il est toujours occupé au minimum par un astropathe ; je veille par conséquent à assurer un roulement de huit heures de méditation et de présence en ce lieu à mes deux acolytes ainsi qu'à moi-même, selon l'horloge Terra Temporis.

Enfin, les deux acolytes astropathes du vaisseau sont Victris Solar et Pariss Luminara Holt.

Victris est un géant obèse de plus de deux mètres, entre deux âges. D'une hygiène corporelle plus que douteuse et affligé de mutations, il est néanmoins d'une constante et contagieuse bonne humeur. Originaire de Chigon 17, un agri-monde situé dans le Segmentum Ultima ravagé par une guerre entre la Garde Impériale et les Orks, il trouva refuge à bord du Sabre après que le Destroyer de classe Cobra sur lequel il officiait fut mis en repos prolongé dans l'un des chantiers navals proche des Étendues de Koronus. Son esprit vif et acéré en auraient fait un Sénéchal redoutable si ses talents de psyker ne l'avaient asservi au rôle qui est le sien aujourd'hui. Joueur invétéré, il passe une grande partie de son temps libre à miser plus que de raison, malgré mes multiples mises en garde.



Pariss est une femme envoutante dont la beauté ne laisse insensible aucun officier du vaisseau, Haxtes y compris. Sa chevelure auburn cascadant sur ses épaules encadrent un visage fin et délicat, tandis que ses traits et formes, biens que plantureux, révèlent une ascendance féline résolument non-humaine. Ses griffes rétractiles et sa queue qu'elle ne manque jamais d'exposer quand elle se sent en confiance sont des preuves vivantes de ses origines abhumaines. Originaire de Panthera, une petite planète sauvage du secteur Ixaniad, dont les habitants abhumains sont à peine mieux considérés et traités que les mutants des sous-ruches de l'Imperium, Pariss accueillit son statut d'astropathe comme une providence, un moyen d'échapper à la servitude à laquelle sont dédiés tous ses frères et sœurs de race. Même ainsi, consciente que son destin au sein d'un Imperium totalitaire et xénophobe ne lui aurait apporté que souffrance et humiliation, elle accepta mon invitation à nous rejoindre à bord du Sabre, quand je la rencontrais à Port Angevin (dans le détroit de Saturus du système Veridian, l’une des deux routes warp stables entre l’étendue du Calice et le secteur Scarus) et la rachetais à prix d'or des mains des infâmes cultistes et esclavagistes de la Maison de la Bête, qui l'avaient capturée et la destinaient à quelque sombre trafic. Haxtes entretien une relation sentimentale récente avec cette femme, qui le fascine et l'effraie à la fois.

J'ai oublié de préciser que les deux astropathes présentés ici sont mes deux "bras droits" ; le Choeur Astropathique compte six astropathes mineurs supplémentaires !

personnellement je mets une option sur ton bras droit qui a ...des cheveux longs.

L'option est déjà prise, comme tu as pu le constater dans mon background...passe ton chemin !